samedi 22 septembre 2018

54. MYTHOLOGIE : ARÈS

Fils de Zeus et d'Héra, Arès est le dieu de la Guerre. Son nom signifie " Le Viril ". Il a pour attributs l'épée, le vautour et le chien. Il est l'esprit même de la bataille. Il se rit des carnages et ne se plaît qu'au cœur des combats. Arès est réputé pour son caractère irascible et son tempérament impétueux, ce qui lui vaut de se brouiller à l'occasion avec d'autres dieux. Au siège de Troie, Athéna, irritée, d'une pierre le blesse à la gorge.
     Arès n'a en effet pas toujours le dessus. Les géants, fils de Poséidon, dont il tentait de protéger Artémis et Héra, l'ont emprisonné treize mois durant dans un vase d'airain et il fallut l'intervention d'Hermès pour le libérer.
     Dieu de la Guerre, Arès n'en est pas moins attiré par l'amour, et ses aventures galantes se terminent généralement assez mal. Quand Aphrodite s'amusa à le séduire, son époux Héphaïstos emprisonna les amants adultères dans un filet métallique qu'il jeta sur leur couche. Les autres dieux accoururent pour se moquer du couple et Arès ne put retourner en Thrace qu'après avoir juré de payer le prix de sa faute. De cette étreinte naquit cependant une fille, Harmonie, future épouse de Cadmos, roi de Thèbes. Aphrodite n'en resta pas moins jalouse. Ayant surpris Arès dans le lit d'Aurore, elle condamna la douce jeune fille à faire l'amour en permanence.
     Avec Cyrène, Arès conçut Diomède, qui devint roi de Thrace et se rendit célèbre en nourrissant ses chevaux de la chair des étrangers de passage. Avec la nymphe Aglauros, il engendra Alcippée qui fut enlevée par un fils de Poséidon et qu'il vengea en tuant son agresseur.
     Devant le tribunal de l'Olympe, premier procès pour meurtre. Poséidon accusa alors Arès d'assassinat avec préméditation, mais Arès plaida tant et si bien sa cause que les dieux l'acquittèrent.
     Les Grecs n'appréciaient guère Arès et lui préféraient des divinités plus pacifiques. Ils redoutaient particulièrement ses fils, Deimos, la crainte, et Phobos, la terreur, qui l'accompagnaient comme écuyers.
     Les Romains poursuivirent son culte sous le nom de Mars, et, chez les Égyptiens, le dieu Anhur présente bien des traits communs avec Arès.
     
     Edmond Wells,
     Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome V,
     (d'après Francis Razorback s'inspirant lui-même de la Théogonie d'Hésiode, 700 av. J.-C.).
   

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